Thierry Huillet et le HaÏku

Description

Instantanés photographiques de l’âme, points de suspension dans l’éther de la poésie…

Le Japon, qui me fascine depuis ma plus tendre enfance, offre au lecteur, avec le genre poétique du haïku, l’essence de sa spiritualité et de son raffinement. J’ai tenté, dans ces séries de haïku, de rejoindre les poètes classiques japonais dans leur art favori : exprimer l’inexprimable par le (quasiment) non-dit, dépeindre l’invisible (comme le saule, « peindre le vent sans pinceau »), photographier l’instant et non la chose. La musique, épurée, laisse au lecteur-auditeur le choix de ses impressions, de ses sentiments, et du point sensible précis qu’elle va toucher en lui. Elle essaie de le guider vers son propre ressenti. Cette épure, comme dans les poésies japonaises, ne souhaite pas se complaire dans une contemplation passive : elle n’exclue ni la sensualité, ni l’humour, ni la frénésie.

Merci à mes merveilleux interprètes Sandrine Tilly, Clara Cernat et Damien Ventula.

Thierry Huillet
Enregistré en février 2016 à Nailloux par Jérôme Hallay.